Il a été un élève de l'École des beaux-arts de Toulouse. Gaston Dintrat était un maître-compagnon, tailleur de pierre, surnommé : la Vertu de Valence par ses compagnons. Il a travaillé dans l’atelier de Gaston Toussaint (1872-1946), lui-même praticien d’Antoine Bourdelle. Il s'installe à Paris où il commence à produire de lui-même de nombreuses œuvres, bustes et monuments qui figurent aux expositions diverses d'Arts de la capitale.

Il a vécu de 1948 à 1964 à La Roche-de-Glun dans une ancienne auberge de mariniers. Un sculpteur qui a su doter de nombreuses cités, d'Arts et de souvenirs qui ont fait l'admiration de nombreuses générations et feront également celle des générations futures.

Il est composé d'un socle de deux mètres de haut surmonté d'un sculpture également de deux mètres de haut, le tout pesant une dizaine de tonnes. Le socle est en pierre de Vogüé et la composition en pierre statuaire de Chauvigny identique à celle du pont Alexandre III à Paris. La composition sculpturale, "Ce qu'il nous reste", est un groupe de deux personnages symbolisant la douleur et aussi le souvenir constant dû aux chers disparus. L'habitant de la montagne ardéchoise, solide, trapu, musclé, maintient contre lui sa femme, douloureuse et pensive, tenant en main le souvenir matériel de son enfant. Ses traits, ses yeux, vont vers le fils, comme ceux du père. Non abattus, non résignés, mais songeurs.